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Reconnaître et traiter les maladies des plantes d’intérieur

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Tout comme nous, les plantes d’intérieur peuvent être touchées par des maladies.

Celles-ci laissent des marques et des traces inesthétiques sur le feuillage et les fleurs. Pire, elles peuvent affaiblir la santé des végétaux, voire mettre leur vie en péril !

Bactéries, virus, ou encore champignons, les agents pathogènes dont peuvent être victimes les plantes sont nombreux.

Il est important de savoir les identifier et de les traiter rapidement pour éviter toute propagation.

Dans cet article, nous vous expliquons comment reconnaître et traiter les maladies des plantes d’intérieur.

Suivez le guide !

Les problèmes dont peuvent souffrir les plantes

Nos plantes vertes et fleuries, aussi belles soient-elles, peuvent souffrir de divers maux.

Un problème de culture, un environnement défavorable et leur santé peut être mise à l’épreuve.

Différents indices peuvent laisser penser que vos plantes souffrent d’une maladie :

  • Parties aériennes (tiges, feuilles, fleurs) qui se dessèchent ou qui tombent ;
  • Taches de différentes couleurs qui apparaissent sur les feuilles ;
  • Présence de ravageurs ou de parasites…

L’identification d’agents pathogènes présents sur les différents organes des plantes va permettre de poser un diagnostic fiable et d’agir en conséquence.

Les principales maladies des plantes d’intérieur

Il existe une multitude de maladies au sein du règne végétal.

Nous avons répertorié les principales d’entre elles qui peuvent affecter nos plantes d’intérieur.

L’oïdium : Comment l’identifier et le traiter ?

L’oïdium est une maladie cryptogamique due à un champignon.

Elle se manifeste par l’apparition de taches blanches et poudreuses sur les feuilles et les tiges des plantes.

Cette maladie des plantes d’intérieur se développe surtout au printemps et en automne, quand les écarts de température entre le jour et la nuit sont plus prononcés. Un environnement confiné et humide favorise également le développement de l’oïdium.

Heureusement, cette maladie qui fragilise les plantes est rarement mortelle.

Vous avez repéré de l’oïdium sur vos végétaux ? Commencez par isoler les spécimens malades afin d’éviter de nouvelles contaminations. Retirez les feuilles et les autres parties les plus atteintes.

Nul besoin de fongicides chimiques pour se débarrasser de l’oïdium, il existe des traitements naturels !

La solution est de diluer une cuillère de bicarbonate de soude dans un litre d’eau. Pulvériser cette solution sur les parties de la plante touchée par la maladie, et renouveler cette action une fois par semaine jusqu’à disparition des symptômes. Vous pouvez également remplacer le bicarbonate par 100 mL de lait demi-écrémé.

Les plantes les plus touchées : bégonia, saintpaulia, et toutes les plantes d’intérieur à feuilles délicates.

La rouille : Comment l’éradiquer ?

Une plante atteinte par la rouille développe des taches jaunes ou orangées.

Les feuilles touchées finissent par se flétrir, puis l’ensemble de la plante s’affaiblit.

Pour lutter contre cette maladie cryptogamique, vous devez supprimer rapidement les feuilles et les tiges atteintes.

Traitez ensuite vos plantes avec un fongicide ou à l’aide d’un purin d’ortie.

La fumagine : Comment s’en débarrasser ?

La fumagine est un champignon noir qui peut s’installer sur les feuilles des plantes d’intérieur.

Sa présence est généralement associée à celle de ravageurs tels que les pucerons. Ces derniers sécrètent du miellat sur lequel se développe le champignon.

La fumagine n’est pas mortelle mais a tendance à affaiblir la plante en gênant le bon déroulement de la photosynthèse.

La solution la plus simple consiste à nettoyer le feuillage malade avec de l’eau. Traitez ensuite les pucerons à l’aide de savon noir dilué dans l’eau.

Le botrytis, ou pourriture grise

Apprécié par les viticulteurs pour la pourriture noble qu’il génère sur le raisin, le botrytis est en revanche un ennemi pour nos plantes d’intérieur.

Il se manifeste sous la forme d’une poudre grisâtre qui s’étend et fait pourrir les parties atteintes.

Parfois difficile à traiter, le botrytis peut être éliminé en supprimant les parties malades ou avec l’aide d’un fongicide.

Les autres types de pourriture

Les plantes trop arrosées ou soumises à un environnement trop humide peuvent se retrouver avec la pourriture du collet ou la pourriture noire.

Là encore, ce sont des champignons qui entraînent la nécrose du collet, des tiges et des feuilles.

Malheureusement, l’apparition de ces pourritures signifie qu’il est souvent déjà trop tard pour les pauvres plantes qui en souffrent.

Les viroses

Vous remarquez des tâches jaunes ou vertes qui forment d’étranges motifs sur les feuilles ? Certaines fleurs présentent des traces blanches ou décolorées ? Il est possible que vos plantes souffrent d’une virose.

Ces maladies, dues à des virus, sont bien souvent véhiculées par des ravageurs comme les thrips ou les pucerons.

Il n’existe pas de traitement contre ces maladies.

Si vous souhaitez conserver la plante, le mieux est de l’isoler des autres et d’éviter d’en faire des boutures.

Comment éviter les maladies sur nos végétaux ?

On ne le répétera jamais assez : mieux vaut prévenir que guérir !

Cela est non seulement valable pour nous, mais ça l’est aussi pour nos chères plantes !

Dans tous les cas, si vous identifiez une maladie sur l’une d’entre elles, le mieux est de l’isoler rapidement et de couper les parties infectées. Si les maladies ont déjà gagné du terrain, alors il est temps de procéder à un traitement naturel ou, s’il n’y a pas d’autres alternatives, à un traitement chimique.

N’oubliez pas qu’il existe quelques règles très simples pour diminuer le risque de maladies sur vos plantes d’intérieur.

Aérez votre intérieur

Dès que le temps le permet, ouvrez vos fenêtres pour faire circuler l’air dans votre intérieur.

C’est à la fois bon pour vous et pour vos plantes.

Vous limitez ainsi l’apparition de maladies cryptogamiques qui apprécient les environnements confinés et humides.

N’arrosez pas trop souvent

Mieux vaut un bon arrosage de temps en temps que de nombreux petits arrosages trop souvent.

L’humidité favorise le développement des maladies fongiques !

Placez vos plantes dehors en été

Si vous en avez la possibilité et si le climat le permet, placez vos plantes à l’extérieur en été. Si des ravageurs s’y cachent, ils seront mangés par leurs prédateurs naturels.

De plus, un séjour à l’extérieur renforce la santé de vos plantes, grâce à une meilleure luminosité et à un environnement plus sain.

Cela leur permet également de se développer plus rapidement.

Vous connaissez d’autres astuces pour combattre les maladies des plantes ?

Écrivez-les dans les commentaires !

Sylvie
Curieux et passionné de ces êtres vivants qu’on appelle « plante », et qui désigne aussi bien le Séquoia géant des forêts nord américaines, la minuscule lentille d’eau du Brésil, ou l’Aloe Vera posé sur la table de mon salon...

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